Une Oran préhistorique !
Oran fut depuis toujours une ville assise sur la côte septentrionale de l’Afrique au nord-africain, la revue de la préhistoire d’Oran impose une projection sur la préhistoire de l’Afrique. En effet il ressort des écrits de l’historien SOLLUSTE que la plus part des géographes de l’antiquité faisait dans un mépris géographique et plaça l’Afrique en Europe dans un monde autrefois divisé en deux partie : l’Asie et l’Europe.
L’Afrique du nord a connue différentes appellations par les peuples anciens, Alexandre Polyhistor cite la nomenclature chronologique des différents noms attribué à cette zone de OLYMPE Jusqu’au dernier nom connu : OPHIUSE
L’étude d’une Oran préhistorique a été conditionnée par les découvertes archéologiques, HENRI-LÉON FEY dans son ouvrage Histoire d’Oran avant, pendant et après la domination espagnole, affirme la disparition d’un grand nombre d’édifices sous les gigantesque constructions du génie espagnol, l’hypothèse de l’existence d’une origine tyraniene sur les sols d’Oran fut réfuter en vue d’absence de preuves archéologiques. Cependant les vestiges retrouvés et explorés dans la littérature construisent l’histoire d’une Oran préhistorique.
L’agglomération de la zone d’Oran dès les premières apparitions humaines fut affirmée par les différentes découvertes de paléontologistes et de naturalistes qui annonçait l’existence d’une Oran préhistorique. On peut encore contempler les nombreuses grottes du Murdjajo où nos premiers ancêtre ont avait fait un lieu de vie et un élément de leurs industries, les objets ayant servis autrefois d’auxiliaire de vie sont exposer au musée national Ahmed Zabana d’Oran.
Au-delà des grottes préhistorique du Mardjajo, l’existence de plusieurs sites préhistorique a été approuvée aux allons tour d’Oran, en effet, lors de l’agrandissement de la zone touristique des Andalous, 30 KM à l’ouest d’Oran, des objets d’artisanat ont été retrouvés et témoignent de l’exploitation de la zone des andalouse six siècle et un siècle avant J.C
D’autre part, la ville d’Oran recense l’existence d’autre sites préhistorique du coté Est de la ville où on scrute encore l’antique port romain dit ‘Portus Magnus’ situé dans la commune de Bethioua. En changeant le cap vers le populaire quartier de Hai Mahieddine on y découvre les grottes d’Eckmühl, dites ‘Abri Albin’.
Selon le récit d’ATTIAS Mireille dans histoire des juifs à Oran de l’antiquité à nos jours. C’est dans les premiers siècles du 11éme millénaire avant notre âge que l’existence des phéniciens fut approuvé, les phéniciens installa leur établissements commerciaux dans la zone et amena avec eux les premiers juifs. Par la suite Carthage pris la relève avant de voir les romains faire de la zone de Portus Divini qui contenait les sites d’Oran et mers-el-kebir une des plus prospère de leur empire grâce entre autre à la pratique de l’irrigation qui a permis le développement des plantations d’oliviers et de vigne, et l’amplification des cultures céréalières.
La littérature autour du nom de l’Oran préhistorique s’accorde sur la nomination d’IFRI. Dans le travaille de recherche intitulé : l’étymologie de wahrane, de wadaharan à Oran, Farid Benramdane introduit IFRI comme une : « Dénomination ethnonymique et toponymique faisant référence à l’importante station préhistorique du même nom, ayant donné naissance à un nom de peuplement humain de souche berbère. » . Dans une reprise moins technique, le nom D’IFRI renvoie à caverne.
M. Fouad
Sources :
HENRI-LÉON FEY : Histoire d’Oran avant, pendant et après la domination espagole.
ATTIAS Mireille : Histoire des juifs à Oran de l’antiquité à nos jours.
Farid benramdane : De l’étymologie de wahrane, de wadaharan à oran.
APS Oran
Association Bel Horizon